AMBODIRANO
Madagascar-AMBODIRANO
Quelques photos du quartier d’Ambodirano, à Tana
maison inondée suite au cyclone Ana
Soeur Emerentienne avec une petite du CRENAM
photo du quartier avec beaucoup de maisons en bois et en tôles
maison habillée de tôles bien abîmées
Soeur Emerentienne et Hangrio en visite chez un enfant du CRENAM
réparation du mur fissuré
maison du gardien construite sur pilotis et qui ne prend pas l'eau
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Nouvelles d’AMBODIRANO (quartier de TANA) – septembre 2021
- L’école
« Après la 2ème vague de COVID 19, tous les élèves sont revenus à l’école au mois de juin. Les examens de passage ont eu lieu le 29 juillet pour les classes de CP1 et CP2 et le 30 juillet pour les classes CE et CM1. Le 6 août c’était la fin d’année scolaire, avec la distribution des bulletins, des récompenses pour les trois premiers des différentes classes,... et des bonbons et des biscuits pour tout le monde. »
remise des récompenses
« Avec les enfants du quartier et ceux de notre école, nous avons commencé, début septembre, les activités du mercredi après-midi (travail manuel et coloriage). Les enfants sont ravis de venir. Ils sont au nombre de 300 environ à chaque fois.
Nous avons pu constater combien ces activités aident les enfants à s’épanouir ; en plus ils oublient pendant quelques heures les difficultés de leur quotidien. »
les ateliers du mercredi
- Le CRENAM
« Lors des visites dans les maisons nous découvrons que les familles sont vraiment dans le besoin, c’est une lutte quotidienne pour vivre. Beaucoup ont perdu leur travail à cause de la fermeture des frontières due au covid. Il n’y a plus de touristes pour acheter leur artisanat, pour d’autres il n’y a personne qui les embauchent, même pour des petits travaux.
Les parents se retrouvent donc dans l’impossibilité d’assurer même un repas par jour pour tous. Encore plus difficile de pouvoir se soigner ou de scolariser les enfants.
Nous avons actuellement 55 enfants au CRENAM. »
au CRENAM, atelier avec les mamans et les enfants
- Les travaux de rénovation du toit de l’école
Il ne s’agissait pas juste de remplacer quelques tôles, mais de refaire l’ensemble de la toiture. (coût : 8000€)
Grâce à des dons spécifiques et à la participation de l’association « Terre sans Frontière » (3670€) et de l’association « Marie, Amour sans frontière » (1000€), EEDM a pu financer ces travaux réalisés en juillet (première moitié) et en août (la deuxième partie du bâtiment)
De la part de Soeur Emma et de tous les élèves de l’école un très grand merci à tous les donateurs. Les élèves seront au sec pour les cours !
mise en place des nouvelles poutres
mise en place des tôles
photo « 3_le toit a été rehaussé
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Nouvelles d' (quartier de TANA) après le passage du cyclone Enawo.
Soeur Nella écrit (21/03/2017) : « L’eau a commencé à descendre car depuis deux jours il n’y a pas de pluie. En plus comme il n’y avait pas eu de pluie en décembre et janvier, la terre boit beaucoup d’eau. Heureusement, car cela fait partir l'eau plus vite, mais dans le même temps la saleté dans le quartier est épouvantable. »
On a très peu parlé dans l'actualité du cyclone Enawo qui a traversé Madagascar alors que l'île souffre déjà d'une intense sécheresse qui a entraîné une hausse du prix du riz, l'aliment de base, et de graves pénuries alimentaires. Le cyclone Enawo qui a traversé Madagascar du nord au sud les 7 et 8 mars (pluies diluviennes et vents à 290km/h) a laissé de lourdes traces sur son passage. Le bilan s'est encore alourdi : 78 morts et 400 000 sinistrés, cultures anéanties (dont celles de la vanille), arbres déracinés, toits de tôle arrachés...
Père Pedro écrit: « Il faut savoir que Madagascar est déjà sinistré sans les cyclones. Mais quand les cyclones arrivent sur l'île, alors la situation est dramatique »
Visite en octobre 2016 du centre géré par les Petites Soeurs de l'Evangile dans ce quartier de Tana.
L'atelier de broderie : Soeur Voahangy est secondée par une dame du quartier. C'est elle qui prépare les colis que Stéphane nous ramène si gentiment.
« Soeur Voahangy »
220 dames du quartier brodent. Elles sont rémunérées chaque semaine, pour pouvoir acheter le riz pour leur famille. Dans l'atelier plusieurs personnes, dont un monsieur, cousent. Les sœurs veillent à la qualité des broderies.
« on brode » « on coud »
L'école accueille 700 enfants du quartier répartis en14 classes de primaire. Le salaire des enseignants varie de 45€ à 75€ par mois selon le grade, salaire qu'il est difficile d'augmenter à cause de la pauvreté des gens du quartier. L'écolage n'est que de 1,50€ par mois, mais certains parents n'arrivent pas à payer. C'est Mme Florence qui encaisse l'écolage des 500 parents chaque mois.
L'école fonctionne de 7h30 à 11h45 et de 13h30 à 16h (4jours 1/2 par semaine)
« la récréation » « en classe »
Une heure d'aide au travail après la classe, ainsi que le mercredi après -midi, a été mise en place : 8 jeunes bénévoles du quartier, ayant le BAC, vont faire du soutien scolaire en 9ème, 8ème, 7ème.
Le mercredi après-midi il y a aussi d'autres activités encadrées : activités à la bibliothèque, jeux et sport à l'extérieur, travail manuel. Les trois bibliothécaires du quartier travaillent ensemble, suivent des formations, cherchent des intervenants.
La cantine fonctionne cinq jours par semaine. Plus de 300 enfants y mangent, sous le préau : des enfants fréquentant l'école des sœurs, mais aussi quelques anciens actuellement au collège public.
« on se lave les mains » « à la cantine »
50 kg de riz sont utilisés chaque jour, soit une tonne par mois. On y ajoute des pois, des lentilles, du bouillon de légumes, quelques fois un petit morceau de viande, ou un oeuf, une banane.
Une grande quantité de riz est achetée en début d'année scolaire pour éviter les difficultés d'approvisionnement en février, avant la nouvelle récolte.
« stock de riz »
Le centre de soins fonctionne bien. Soeur Nella, soeur italienne aussi pétillante que Soeur Giovanna, est médecin. Un médecin fonctionnaire vient bénévolement trois matins par semaine pour les visites, quelques fois plus souvent. Il y a un jumelage avec la maternité Ste Flore et des visites prénatales sont organisées en cas de complications.
« Soeur Giovanna au centre de soins »
Au centre nutritionnel : une quinzaine de petits recevant la « béquée ». Ils sont plus nombreux le matin et le soir.
« centre nutritionnel »